Manger c'est sacré, ne pas manger c'est pécher…

Cromeski
22 juil. 2016
2 min de lecture

Manger c'est sacré, ne pas manger c'est pécher… et ça, Delphine Plisson l'a bien compris !

Dans son épicerie générale et sa "cantine" éponyme, le long du boulevard Beaumarchais, elle nous propose tout ce que la France a de bon et de beau. Après bien des années d'hésitations et d'atermoiements, Delphine Plisson se lance donc, lâche son job dans la mode (Agnès B.) et parcourt la France, en long, en large et travers, à la recherche de produits authentiques reflétant les nombreux savoir-faire de notre terroir. Il en résulte une boutique au charme faussement suranné 1950 - il faut dire que son bench de départ était de faire un lieu qui ressemblerait aux films de Claude Sautet - toute en finesse, où l'ancien côtoie le design (notez les tabliers du personnel, les petits paniers bleus, les tote-bags et mugs en métal émaillé disponibles à l'entrée des boutiques), où le jambon de Bayonne se retrouve nez à nez avec des cookies bios sans gluten "exempts de cochonneries" comme le dit si bien la propriétaire (toutes les références de la boutique ne sont pas nécessairement bio, mais élaborées dans le respect de leur terroir).

A l'image du célébrissime Dean & Deluca new-yorkais, elle a souhaité en effet proposer aux parisiens de la rive droite, une alternative de qualité aux superettes, où il est possible de se fournir tous les jours en produits frais, du boucher au fromager en passant par le primeur (sélectionnés par Alexia Charraire) au rez-de-chaussée, et en confitures artisanales, bonbons, biscuits secs, chocolats, pâtes et huiles par exemple au sous-sol. Il faut dire qu'elle a su s'entourer des meilleurs comme avec son boucher : Didier Massot, MOF 2009, ou bien encore avec le parrain de l'établissement, un certain Yves Camdeborde.

En plus de son épicerie générale, il est possible de prendre un petit moment pour déjeuner (petits plats familiaux dans une vaisselle "à l'ancienne") ou de simplement prendre un café en terrasse accompagné d'une tartine de pain fait maison.

Le seul petit bémol : le tarif de certains produits comme les asperges de Roques-Hautes de Sylvain Erhardt à 25 € le kilo…

Normal, ce qui est bon et a pris du temps à trouver coûte cher… oubliez donc vos courses quotidiennes, et allez y pour préparer un apéritif ou pour y trouver les derniers produits fabriqués en France que vous affectionnez tant.